RAINFOREST CAFÉ
L'histoire
Rainforest Cafe est une chaîne de restaurants avec boutique. C'est un concept, devenu courant de restaurant à thème, ici c'est la forêt vierge.
La devise est A wild place to shop and eat. La société a été fondée le 3 février 1994 dans le Minnesota, en raison de l'ouverture de premier restaurant dans le Mall of America. En 1997, la chaîne ne comptait que six restaurants, tous aux États-Unis, mais déjà un dans un parc Disney. En 1998 les projets étaient de construire 10 restaurants supplémentaires aux États-Unis dans l'année, sept au Mexique et cinq au Royaume-Uni sur 10 ans. Mais la chaîne ne put se développer comme elle le désirait. Elle dut renoncer à plusieurs projets et fermés quelque restaurants principalement aux États-Unis. Fin 2000, Rainforest Cafe a été rachetée par Landry's Restaurant Inc, une société de chaînes de restaurants à thème, basée à Houston au Texas. Cette société possède aussi le Fulton's Crab House dont l'un est à Walt Disney World. A ce jour la société compte 27 restaurants aux États-Unis, 3 au Mexique, 2 au Canada et un en France, au Royaume-Uni et au Japon. |
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1. SUPERFICIES ET TYPES DE FORETS TROPICALES:
Dans la zone intertropicale, les forêts occupent 36 % des surfaces émergées, soit un peu plus de 1 734 millions d'hectares en tenant compte de l'Australie. Cette surface forestière, équivalente à celle de l'Amérique du Sud, regroupe 5 types de forêts : Les forêts denses humides: situées dans une bande variant entre 800 et 4 000 kilomètres autour de l'équateur, elles sont associées à des climats à fortes précipitations et à courte durée de saison sèche. 82 % de ces forêts sont concentrées autour des deux grands bassins hydrologiques que sont la cuvette congolaise et le bassin amazonien, et sur la région du Sud-Est asiatique et Nouvelle-Guinée. On rencontre dans ces forêts de très grands arbres espacés pouvant atteindre 50 mètres de haut et plus de 2 mètres de diamètre. Leurs cimes étalées forment un toit feuillage continu, la "canopée", qui obscurcit le sous-bois. On discerne plus ou moins aisément des stades intermédiaires composés de nombreux arbres aux dimensions plus modestes. Le sous-bois est généralement peu fourni. Les lianes, pouvant atteindre 200 mètres de long, et les plantes épiphytes ajoutent à la diversité végétale. Les forêts sèches: installées dans des zones à pluviosité comprise entre 1 000 et 1 500 millimètres par an et présentant une saison sèche bien marquée, on les rencontre majoritairement en Afrique. Elles sont aussi présentes en Inde, dans la péninsule indochinoise et en Amérique tropicale. Parmi les forêts sèches, on distingue classiquement les forêts denses et les forêts claires. Les premières sont raraes et il est souvent difficile d'en préciser l'origine. Les secondes sont formées d'arbres au port massif, comportant un tronc court, un houppier large culminant à une vingtaine de mètres et dont les feuilles sont généralement petites et caduques. On observe un sous-bois composé de nombreux arbustes et un tapis herbacé discontinu et plus ou moins développé. La diversité spécifique est plus faible que dans les forêts humides . Les formations arborées de savane : Dans les régions tropicales, on distingue deux grands types de formation herbacées : les steppes avec un tapis discontinu de graminées pau élevées et les savanes constituées de graminées de haute taille et vivaces. |
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Les unes et les autres peuvenet porter une strate plus ou moins abondante d'arbres et d'arbustes au port souvent tortueux. Selon la densité de la strate ligneuse et les rapports relatifs entre la biomasse herbacée et arborée, on parle de savanes boisées, arborées ou arbustives. La mangrove: Les particularités de certaines zones cotières formées de vases salées et soumises au balancement des marées ont favorisées l'installation de formation édaphiques très spécifiques : les mangroves. Il s'agit d'une forêt plutôt basse, d'environ 10 à 15 mètres de haut, composée d'un nombre limité d'espèces dont les palétuviers sont les principaux représentants. Les mangroves jouent un rôle essentiel dans le maintien des vases côtières et dans la reproduction de certains animaux marins. Les forêts d'altitude : Le plus souvent, les formations de plaine se prolongent sur les parois des massifs montagneux jusqu'à environ 1 000 mètres. Avec l'altitude, la taille des arbres se réduit, les houppiers sont moins importants, les troncs moins droits, les feuilles plus petites. Au-dessus de 1 000 mètres, la composition floristique peut changer. Des arbres à feuilles persistantes apparaissent, notamment des conifères, et dans les espaces libérés un couvert herbacé s'installe, accompagné parfois de palmiers et de bambous. 2. FONCTIONS ENVIRONNEMENTALES DES FORETS TROPICALES : La diversité biologique: On considère que les forêts tropicales, et plus particulièrement les forêts denses humides, abritent plus de 50 %, et peut-être même jusqu'à 80 % de la diversité spécifique terrestre. En Guyane française, sur 60 hectares, on a recensé 464 espèces d'oiseaux, soit plus que toute l'avifaune de la France métropolitaine. Sur un hectare de forêt dense humide on identifie parfois trois cents espèces d'arbres, contre quelques dizaines au maximum en zone tempérée. Les deux tiers des plantes à fleurs sont d'origine tropicales humide. Toutefois, dans la majorité des situations, si les espèces sont nombreuses, elles ne sont que très faiblement représentées. Ainsi lors d'un comptage en Guyane française, sur plus de 400 espèces d'arbres identifiées sur 7 hectares de forêts, plus de la moitié ne figuraient que par la présence d'un seul spécimen. Aujourd'hui, cette richesse est menacée. Selon la FAO, le quart de la diversité biologique de la planète risque de disparaître d'ici à 2020. La dégradation et la destruction des espaces forestiers y sont évidemment pour beaucoup, additionnées à l'effet des pollutions de l'air et de l'eau et aux effets négatifs d'une chasse incontrôlée. L'effet de serre : L'effet de serre est la conséquence de la présence dans l'athmosphère de gaz dont le dioxyde de carbone, CO2. Les forêts primaires constituent des réservoirs stables de carbone, alors que les jeunes plantations et forêts en reconstruction fixent le dioxyde de carbone de l'air sous forme de carbone organique. D'autre part, les incendie et la combustion du bois correspondent à des libérations de carbone dans l'athmosphère tandis que les usages qui prolongent l'existence du bois en retardent le restitution. Les forêts tropicales renferment 45 % des 958 milliards de tonnes de carbone présenst dans les ecosystèmes forestiers. A cause de la déforestation, les forêts tropicales sont les seules à afficher négatif dans leurs échanges de carbone avec l'athmosphère. Le ralentissement de la déforestation, la lutte contre les incendies et contre l'usage excessif des feux de brousse sont des voies majeures pour limiter, voire renverser les tendances actuelles. Le boisement et le reboisement, l'usage durable du bois, la promotion de techniques limitant la consommation du bois-énergie peuvent participer de manières complémentaies à ce rééquilibrage. Le cycle de l'eau : En ralentissant le ruissellement, en favorisant les maintien de l'humidité des sols superficiels et l'alimentation des nappes souterraines, en recyclant les eaux de pluie, la forêt joue un rôle prépondérant dans le cycle de l'eau. Il est peu contestable qu'une déforestation massive peut conduire à une perturbation importante du régime des pluies sur les surfaces en cause et sur les zones contigues. Les sols : En région tropicale humide, la forêt assure la conservation et le renouvellement de la faible couche d'humus qui constitue la seule partie nutritive des sols. Elle le fait en apportant une litière abondante, en maintenant des degrés d'humidité et de température qui en favorisent la décomposition, et en opérant en permanence, au travers des processus de croissance, de mortalité et de régénération de l'écosystème, un recyclage des produits de cette dégradation. Lorsque la forêt disparaît, le sol est soumis à l'action directe de l'ensoleillement et des pluies. Les sols entrent dans un processus de dégradation très difficilement réversible. En région tropicale sèche, ce sont essentiellement les rôles de préservation que la forêt assure contre les effets des érosions hydriques et éolienne, qui méritent une attention particulière. 3. LE RÔLE ECONOMIQUE ET SOCIAL DES FORÊTS TROPICALES : Le bois-énergie : Pour la majorité des habitants des régions tropicales, le bois et le charbon restent le plus souvent les uniques sources d'énergie économiquement accessibles et culturellement acceptées. De manière très approximative, pour l'année 1995, la FAO estimait à 1,9 milliards de mètres cubes la consommation mondiale de bois de feu et d'équivalent en charbon de bois. Dans ce bilan, la part des pays tropicaux s'élèvait à environ 70 %, soit 1,3 milliards de mètres cubes. Ce qui fait dire à certains observateurs que l'approvisionnement en bois-énergie constitue la fonction majure des forêts tropicales. Le bois d'oeuvre : 80 % de l'exploitation annuelle des forêts tropicales au début des années 90 étaient utilisés pour les besoins énergétiques. La fabrication de papier et de carton demeurant marginale ou très localisée, on peut considérer qu'un peu moins des 20 % restants correspond aux bois d'oeuvre et d'industrie. Ceux-ci constituent le matériau de fabrication des sciages, placages et contrplaqués, puis ultérieurement des meunuiserie et des bois de construction. Au regard de la seule production mondiale de bois d'oeuvre, évaluée pour les mêmes périodes à 1,6 milliards de mètres cubes mais composée à 60 % de résineux, provenant surtout des pays de l'hémisphère Nord, la contribution des pays tropicaux peut être appréciée à environ 20 %. Cette participation peut paraître modeste, mais elle se distingue par sa spécificité, puisqu'elle correspond à environ 50 % de la production des feuillus. Les produits non ligneux : Au-delà de la production de bois qu'elle assure et de la réserve de terres qu'elle constitue, la forêts est la source d'une large gamme de produits, dits produits non ligneux, comprenant des fruits, des gommes, des résines, des écorces, des essences, des fibres, des substances médicinales, des colorants, du gibier... L'usage de cette ressource est séculaire. On peut affirmer que plusieurs de ces secteurs de production furent, bien avant le bois, une motivation pour entreprendre l'exploration des forêts tropicales et l'objet d'un commerce international lucratif animé par les marchands des pays colonisateurs. Certaines espèces ont pu être domestiquées, mais localement et partiellement, on continue à les faire venir en profitant de l'ambiance forestière au sein de laquelle elles retrouvent des conditions de développement favorables et durables. C'est le cas du cacaoyer, du caféier, du poirier, du vanillier, du bananier, du papyer, du manioc, mais aussi de l'hévéa, du cocotier, de différents palmiers... La place de la forêt dans le patrimoine culturel des civilisations tropicales : Au cours de l'histoire, l'inquiétude et la fascination pour la forêt auront été également partagées par l'habitant des tropiques et par celui des forêts tempérées. La représentation fantastique, ét même mystique, que les ruraux européens eurent, pendant longtemps, de leurs forêts est sans doute assez proche de celles que continue d'entretenir une bonne partie des populations africaines, asiatiques et sud-américaines à l'égard des leurs. Lieux archaïques, habités par des démons, des morts et des brigands, et que l'on ne peut soumettre que grâce à la protection de géants arborés ou par l'enfermement au sein de bois sacrés. Bien évidemment, ces hostilités et ces craintes ne sont pas la cause de certains comportements prédateurs à l'égard de la forêt et de ses habitants, mais elles en accompagnent sûrement la violence et le cynisme. Protégez les rainforest avec ces liens: http://www.rainforestfoundationuk.org/fcpage.php?fcpage=index&language=FR http://terresacree.org/forevieg.htm |
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