PIRATES OF THE CARIBBEAN
L'histoire
Aprés être monté à bord des embarcations nous remontons le temps à l'époque des pirates afin de découvrir la tragédie de cette forteresse. Nous accédons d'abord à la prison où nous apercevons des prisonniers qui tentent de s'évader ;seulement voilà ce n'est pas gané d'avance et nous pouvons déjà apercevoir par l'intermédiaire de quelques fenêtres des lueurs d'incendie accompagnés de coup de feu et de bruits de canons.Sans peur à défaut d'être sans reproche les pirates prennent pieds sur les ramparts de la citadelle sous la mitraille des défenseurs.Bientôt ils seront maitres des lieux.
Nous voici donc pris entre deux feux .Les canons du fort expédient leurs boulets vers le bateau des pirates qui se nomme inferno;tout un programme..ceux çi rendent coup pour coup. Mais la fougue des pirates et l'appat du gain finiront par avoir raison des dèfenseurs.ce qu'ils devinrent l'histoire ne nous le dis pas et rien ne nous le laisse entrevoir. Nous assistons ensuite au pillage de la ville. Toute résistance a céssé ,la garnison a été anéantie;le pillage de la ville commence accompagné de beuveries et de bagarres. Nous passons ensuite à la vente des femmes.Les droits de la femme n'étant pas d'actualité à cette époque; celles-çi se voient vendues aux pirates en quête d'une compagne....Pas très moral mais aprés tout ce qui vient de se passer...
Quatre malheureuses sont mises aux enchères sans parler d'une célèbre rouquine.
Aprés les combats et les pillages place à la beuverie.C'est par la suite que les pirates cacherons leur butin dans un repère secrets et que les guests(visiteurs)ont la chance de pouvoir découvrir.Ils leur est également possible de découvrir le luxe que se payait le défunt capitaine en découvrant sa chambre. |
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Les cargaisons d'argent attirèrent les pirates et les corsaires tant dans les Caraïbes qu'à travers l'Atlantique, jusqu'à Séville. Pour éviter cela, à partir de 1560, les Espagnols adoptèrent le système du convoi : « la flota ».
La flottille, chaque année, prenait le départ de Séville (et plus tard de Cadix), prenant en charge passagers, troupes et marchandises de l'Ancien monde pour les colonies du Nouveau Monde. D'une certaine manière, ces cargaisons du trajet aller ne servaient que de lest car le but principal était de ramener un an de production d'argent et de pièces de monnaie en Europe. Ce voyage de retour était une cible de choix pour les pirates, ils suivaient discrètement la flotille et attaquaient les navires qui prenaient du retard sur les autres. La route classique des Caraïbes commençait dans les Petites Antilles près de la Nouvelle Espagne, puis vers le nord et à travers le canal du Yucatan (entre le Mexique et Cuba) afin de pouvoir profiter des grands vents de l'ouest (les westerlies) pour revenir en Europe. L'Angleterre, en froid avec l'Espagne depuis la répudiation par Henri VIII de Catherine d'Aragon, tante de Charles-Quint, en 1533, puis le schisme anglican en 1534, enfin, les Provinces-Unies, en rébellion contre l'Espagne depuis 1566, étaient décidées à remettre en cause l'exclusivité ibérique sur le Nouveau Monde. De son côté, la France, par la voix de François Ier avait dès longtemps contesté la légitimité espagnole: "Je voudrais bien voir la clause du testament d'Adam qui m'exclut du partage du monde". Cependant, ce roi envoya surtout des expéditions au Canada (Jacques Cartier) et vers l'actuel New-York (Verazzano - la Nouvelle Angoulême). C'est pourtant au cours d'une expédition dirigée vers les Antilles que disparut Verazzano. Sous les petits-fils de François Ier, surtout Charles IX, les tentatives de colonisation furent principalement le fait des huguenots (protestants), comme Villegaignon au Brésil, et au sud des Etats-Unis, d'où peut-être le nom de "Caroline". Les Français furent les premiers non-Espagnols à posséder une colonie dans les Caraïbes, en l'occurrence à Sainte-Augustine (Floride), bien que son existence ait été de courte durée. Aidés par leurs gouvernements respectifs, les marchands et les colons anglais, français et hollandais ignorèrent le traité pour envahir le territoire espagnol : « Pas de paix au-delà du méridien ». Les Espagnols n'avaient pas les moyens d'une présence militaire suffisante pour contrôler la zone ou pour imposer leurs lois commerciales. Ceci mena à une contrebande permanente à la colonisation en temps de paix, et en temps de guerre à la piraterie dans toutes les Caraïbes. Dans les années 1620, après le début de la guerre de Trente Ans (1618-1648), la présence espagnole dans les Caraïbes déclina rapidement et les Espagnols devinrent de plus en plus dépendants du travail des esclaves africains et ne maintinrent qu'une faible présence militaire. Pendant ce temps, d'autres pays commencèrent à établir des colonies sur les territoires libérés par l'Espagne. La Barbade fut la première colonie anglaise vraiment viable, et une autre colonie établie sur l'île de New Providence devint rapidement un refuge pour les pirates. Tandis que la guerre continuait en Europe, vers la fin du XVIIe siècle, la situation dans les Caraïbes s'était stabilisée. Les colonies étaient plus importantes et les effets économiques défavorables de la piraterie plus apparents. L'Angleterre dont la présence était devenue beaucoup plus importante, stationna un escadron naval à Port Royal (Jamaïque) dès les années 1680. Les actes de piraterie devinrent plus rares et la chasse aux pirates fut plus intense, bien que l'Espagne ait établi une garde côtière (Costa Guarda) corsaire.
Les flibustiers
Flibustier vient du néerlandais vrijbuiters (littéralement « libre faiseur de butin »), qui donna le français flibustier et l'anglais freebooter. Ce mot désigne les pirates sévissant dans la mer des Caraïbes à la fin du XVIIe
siècle et au début du XVIIIe siècle. Les équipages pirates étaient démocratiques. Le capitaine était élu par l'équipage et ce dernier pouvait voter son remplacement. Le capitaine devait être un chef et un combattant : dans une attaque, tous s'attendent à ce qu'il se batte au coté de ses hommes et non pas qu'il donne des ordres à distance. Les gains étaient divisés en part égales, et si les officiers recevaient un nombre plus élevé de parts, c'est qu'ils prenaient plus de risques ou possédaient des compétences particulières. Les équipages naviguaient souvent sans salaire, leurs captures s'accumulant au cours des mois avant d'être réparties. Ils avaient, pendant quelque temps, mis au point un système de sécurité sociale, garantissant une compensation en argent, or ou esclaves pour les blessures reçues pendant une bataille. Les pirates pouvaient toutefois se montrer justes envers les esclaves et les libéraient parfois quand ils capturaient un bateau négrier. Une part non négligeable des équipages pirates était constitué d'esclaves libérés, en fuite ou plus ou moins enrôlés de force. En effet, un aspect non démocratique de leur société est le fait que les pirates forçaient parfois des spécialistes comme des charpentiers à naviguer avec eux et les libéraient après quelque temps, simplement parce qu'aucun volontaire n'était disponible.
Les corsaires
Dans les Caraïbes, l'utilisation des corsaires était particulièrement populaire. Le coût d'entretien d'une flotte pour défendre les colonies était au-delà des possibilités des gouvernements nationaux au XVIe et XVIIe siècles.
Ces gouvernements octroyaient donc à des vaisseaux privés, une lettre de marque (ou commission de guerre) les autorisant à capturer des navires ennemis. Ils conservaient la majeure partie du butin, le reste allant au gouvernement commanditaire. Ces vaisseaux opéraient de façon indépendante ou en flotte et en cas de succès. La possibilité de tels gains attira de riches hommes d'affaires et des nobles qui étaient tout prêts à financer cette piraterie légale en échange d'une part des bénéfices. La vente des marchandises capturées était elle aussi un bon apport économique pour les colonies.
Les boucaniers
La dénomination de boucanier était spécifique aux Caraïbes. Ils sont apparus vers 1630 et se sont maintenus jusqu'à la fin de la période de piraterie aux environs de 1730. Les premiers boucaniers étaient souvent des évadés des colonies. À l'origine coureurs de bois sur l'ile d'Hispaniola (actuellement Saint Domingue et Haïti), ils chassaient les boeufs sauvages. La viande était préparée à la manière indigène, c'est-à-dire séchée et fumée
sur une sorte de grill en bois : le boucan (barbacoa en espagnol, d'après barbicoa en langue indienne arawak, qui donne barbecue). D'où les termes boucaner et boucanier. Cette viande ainsi conservée permettait de faire du trafic avec des navires de passage ou des colonies isolées. Après avoir été chassés d'Hispaniola par les Espagnols, les boucaniers trouvèrent refuge sur l'île de la Tortue (Tortuga), à l'époque possession française, située au nord-ouest d'Hispaniola, à partir de 1663. Ils opéraient avec le soutien partiel des colonies non-espagnoles et leur activité est demeurée légale ou partiellement légale jusque dans les années 1700. Obligés de survivre avec peu de ressources, ils étaient habiles en construction navale, en navigation et en chasse. On les considérait comme des combattants féroces et ils étaient réputés experts dans l'utilisation de fusils à silex (inventé en 1615). Toutefois, le fonctionnement de ces armes était si incertain que leur utilisation en combat n'était pas très courante avant 1670. Ils furent engagés dans des expéditions à terre organisés par des pirates comme Henry Morgan. Une grande solidarité régnait entre eux et les décisions étaient prises en commun pour le profit de la communauté. Ceci est en partie à l'origine des règles démocratiques en vigueur à bord des navires pirates. À la manière des boucaniers, des communautés de bûcherons s'étaient établies au Honduras pour abattre et vendre des bois précieux au nez et à la barbe des Espagnols. Avec les boucaniers et les flibustiers, ils constituaient la communauté des Frères de la Côte. On passait facilement d'une profession à l'autre ce qui explique que le terme boucanier est souvent synonyme à tort de pirate.
La fin de l'âge de la piraterie
Le déclin de la piraterie dans les Caraïbes s'est fait en parallèle avec le déclin de l'utilisation des mercenaires en Europe et l'augmentation des tailles des armées nationales, à la fin de la guerre de Trente Ans. Plus le pouvoir des Etats s'est étendu, plus les armées ont été codifiées et contrôlées par le pouvoir central. Les marines nationales ont été étendues, leur nouvelle mission comprenant la lutte contre la piraterie. L'élimination de la piraterie dans les eaux européennes s'est étendue aux Caraïbes dans les années 1700, à l'Afrique occidentale et à l'Amérique du Nord avant 1710, et avant 1720, même l'Océan Indien était devenu un endroit inhospitalier pour les pirates.
Remarque : la confusion provient également de l'anglais ou le terme employé pour désigner les pirates des caraïbes est bucaneer ou éventuellement freebooter, tandis que le terme filibuster désigne des aventuriers mercenaires anglo-américains du XIXe siècle engagés dans des actions de colonisation sauvage avec l'intention de renverser le gouvernement en place (la colonisation du Texas par exemple). |
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