STARTOUR

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Startour 2

Star Tours 2 enfin confirmé !
En avant-première, le point sur le renouvellement très attendu de cette attraction.
Hayden Landis, superviseur des images de synthèse sur Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal, a confirmé récemment que le prochain projet dont il s’occuperait au sein d’ILM serait la nouvelle version de Star Tours, la célèbre attraction créée conjointement par Disney et par Lucas sur le thème de Star Wars. Cela confirme les déclarations d’Anthony Daniels, qui avait révélé avoir déjà enregistré des textes à cet effet, ainsi que plusieurs rumeurs persistantes selon lesquelles Star Tours 2 serait inauguré à l’occasion du 55ème anniversaire de Disneyland, en 2010.
On savait que George Lucas était très mécontent que l’ex PDG de Disney, Michael Eisner, n’ait pas accepté ses propositions de renouvellement de l’attraction, qui date de 1987, et dont la technologie est aujourd’hui datée. Rick McCallum avait notamment déclaré à ESI que ces modifications technologiques pouvaient être faites pour un budget relativement raisonnable, mais que Michael Eisner avait préféré faire la sourde oreille, avançant que Star Tours était toujours une attraction populaire, jugée favorablement par le public. Il semblerait que l’arrivée de Bob Iger à la tête de la compagnie ait radicalement amélioré les relations avec le créateur de Star Wars. Ses demandes ont été prises en compte, et approuvées.
Selon les informations issues de différentes sources, la nouvelle version de Star Tours bénéficierait d'une installation technique radicalement différente de celle que nous connaissons, et que l'on peut voir à Disneyland Paris. (NB : ces informations sont données sous réserves)
Chaque navette / simulateur de vol serait équipée de 5 écrans de type rétroprojecteurs, capable de diffuser des images en relief selon le système mis au point par Disney Digital 3D. Un écran serait placé à l'avant de la navette, et deux sur chacun des côtés. Ces écrans ne seraient pas destinés à donner la vue la plus large de l'espace, mais des points de vue complémentaires, à la manière de hublots d'avion.
Les navettes/simulateurs seraient équipées d'un mécanisme hydraulique supplémentaire, qui pourrait permettre de soulever une portion de la partie supérieure de l'habitacle, pour agrandir le champ de vision des spectateurs, et accompagner certains effets spéciaux de l'attraction.
Des lunettes polarisées (permettant de voir les effets en relief) thématisées seraient distribuées aux spectateurs. Question : seraient-elles décorées pour ressembler aux lunettes de course de la « Podrace » de l'épisode 1 de Star Wars ?
Info complémentaire: une autre source fait état d’utilisation d’écrans 3D lenticulaires qui permettent de percevoir le relief sans lunettes. Il pourrait s’agir des écrans complémentaires, différents de l’écran principal.
Le système de projection frontale (qui crée la vue principale) serait entièrement modifié pour permettre de percevoir les paysages en relief. Il s'agirait d'une double projection en vidéo haute définition sur un écran hémisphérique de type Omnimax (cf : la salle de la géode, ou, dans le domaine des attractions The Simpsons, the ride présenté dans les parcs Universal). Contrairement au dispositif actuel, où le projecteur est embarqué dans la navette (pour suivre ses mouvements), les projecteurs de Star Tours 2 seraient placés à l'extérieur, afin de pouvoir couvrir toute la surface de l'écran.
Une système audio DTS-HD équiperait chaque navette, pour assurer une reproduction sonore d'un réalisme saisissant, mettant en valeur tous les effets de relief tridimensionnels. D'autres haut-parleurs seraient placés à l'extérieur des simulateurs, pour souligner les effets de fonctionnement de machinerie, comme l'ouverture et la fermeture des portes.
Trois personnages Audio-Animatronics feraient partie de l'attraction. Deux d'entre eux simuleraient des mouvements de marche, mais ne seraient visibles qu'à partir de la taille. Le troisième personnage resterait à sa place, mais pourrait bouger soit en suivant une programmation enregistrée, soit en étant animé « en direct » pour interagir avec les spectateurs, et même parler avec eux.
Toutes ces informations laissent penser que cette nouvelle version de Star Tours ne se déroulerait pas entièrement dans l'espace cette fois-ci. En effet, retirer le toit d'une navette dans l'espace étant synonyme d'asphyxie brutale, nous pensons que l'attraction se déroulerait soit dans un nouveau véhicule expérimental (évoluant dans l'espace, puis au sol, pourquoi pas après un atterrissage en catastrophe qui justifierait l'arrachement du toit ?) soit dans un pod de la podrace de l'épisode 1, thème dont il a souvent été question au cours des années passées.
Cependant, l'épisode 1 de la nouvelle trilogie ne compte pas que des fans. Disney et George Lucas se risqueront-ils à recréer seulement une scène de cet opus-là ? Cela semble peu probable. Parions plutôt sur un scénario et un véhicule nouveaux, permettant de traverser à toute allure et en relief numérique quelques-uns de plus beaux paysages de la saga Star Wars !
La technologie
La technologie de mouvement utilisée est celle de certains simulateurs de vol. La salle est disposée sur six vérins en configuration hexapode qui inclinent la salle selon les trois axes. Il existe des simulateurs n'utilisant que quatre vérins mais les effets d'inclinaison latérale et diagonale sont moins prononcés. Les StarSpeeder permettent d'accueillir 40 personnes tandis que le film est projeté devant la cabine. Le poids des cabines est d'environ 25 tonnes.
L'attraction qui devint Star tours naquit d'abord comme une proposition d'attraction basée sur le film Le Trou noir de 1979. Mais celui-ci n'obtint pas le succès escompté. L'attraction devait être un simulateur interactif dans laquelle les visiteurs auraient eu la possibilité de choisir le chemin du vaisseau. Le coût estimé du projet mit un terme à l'attraction, plus de 50 millions de dollars, augmenté par l'impopularité du film.
Disney avait concrétisé en 1986 un projet avec George Lucas, Captain EO, le film futuriste en 3D présentant Michael Jackson sous la direction de Francis Ford Coppola. L'idée du simulateur de vol dans l'univers de Star Wars fut donc proposée à son créateur, qui approuva.
Suite à cet accord, Walt Disney Imagineering acheta quatre simulateurs à l'armée américaine, à 500 000 dollars pièce. Ils furent modifiés et pendant ce temps, George Lucas et son équipe de spécialistes des effets spéciaux (Industrial Light & Magic) travaillèrent sur le film avec une vue à la première personne qui serait projeté dans les simulateurs. Les équipes du film réutilisèrent les décors créés pour les films de Star Wars. Quand un simulateur et le film furent finis, un programmeur fut installé dans le vaisseau et grâce à un joystick synchronisa manuellement le mouvement à celui apparent du film. Disney breveta un système permettant un embarquement/débarquement simplifié des passagers, ce système permet d'escamoter les passerelles au-dessus du volume permettant le mouvement du simulateur .
Le 9 janvier 1987 l'attraction ouvrit à Disneyland pour un budget total de 32 millions de $ soit deux fois plus que la construction du parc. La cérémonie d'ouverture accueillit de nombreux fans costumés comme leurs personnages favoris de la saga Star Wars.
Depuis l'attraction a été dupliquée dans presque tous les domaines Disney. Deux autres attractions utilisent la même technologie : Body Wars à Epcot et StormRider à Tokyo DisneySea. Cette dernière est une amélioration de la technologie utilisée