PHANTOM MANOR

PHANTOM MANOR

L'histoire

Phantom Manor et le film Psychose d’alfred Hitchcock :
 
 Quand Walt Disney planchait pour son Haunted Mansion, les dessinateurs (imagineers) ont proposés plusieurs croquis de manoir. Des bizzares, des beaux, des délabrés,... Le croquis du manoir qu'on avait actuellement en faisait parti. Mais Walt ne voulait pas d'une bâtisse délabrée pour son parc. "Les fantômes s'occuperont de l'intérieur" disait-il. Ce croquis a donc été archivé.
Un beau jour (lol), Alfred Hitchcock, grand copain de Walt Disney, et qui travaillait pour son futur film Psychose, est passé le voir car il savait que son ami planchait sur une maison hanté. Alfred allait donc voir Walt et lui a demandé si il n'avait pas des croquis de maison délabrée et inquiètante pour son film. Walt lui proposa plusieurs dessins, et un d'eux lui plu : celui de notre actuelle manoir.
Walt lui prêta le croquis le temps de construire le décor pour le film.
Quand Eurodisney ouvrit ses portes, Universal Studios voulu porter plainte contre la société pour plagiat... Mais la Walt Disney Company se chargea de rappeler à Universal que Walt Disney n'avait jamais vendu les plans à Universal et donc, de ce fait, Universal n'avait pas le copyright de la bâtisse et qu'ils étaient déjà gentils de les laisser présenter le manoir dans les diverses attractions des parc Universal.
En voici la légende
Thunder Mesa, 1860: petite ville prospère de l'Ouest américain.
Un de ses fondateurs, M. Henry Ravenswood, possédait une mine qui était exploitée par la Thunder Mesa Mining Company et qui constituait le poumon économique de la ville. Une mine « maudite », car d'après des rumeurs, un « oiseau tonnerre », esprit indien, se cachait dans les profondeurs de la mine, veillant sur un trésor inestimable et sur le filon d'or de cette même mine, et quiconque tenterait de le lui dérober s'attirerait les foudres de sa colère sous forme d'un tremblement de terre.
M. Ravenswood, qui possèdait une des plus grosses fortunes de tout l'Ouest, s'était fait construire un manoir victorien sur une colline, à la place d'un ancien cimetière indien. M. Ravenswood avait une fille, fiancée à un homme qu'elle aimait passionnément mais qui, disait-on, n'aurait pas voulu habiter plus tard dans ce manoir ce qui rendit M. Ravenswood fou de rage.
La veille du mariage de sa fille, un terrible tremblement de terre semblant provenir de la mine frappa Thunder Mesa. Henry Ravenswood ainsi que sa femme, Martha Ravenswood, y perdirent la vie: l'oiseau tonnerre avait été découvert. La mine fut fermée le lendemain, le jour du mariage de la fille Ravenswood, jour où le futur marié manqua à l'appel.
Désespérée, la mariée s'enferma dans le manoir, et plus personne ne sortit, ni n'entra dans la bâtisse à compter de ce jour. La mariée, disait-on à Thunder Mesa, attendait toujours son amour, le recherchait dans le manoir. Et l'on la voyait parfois regarder d'un air las, par une des fenêtres du premier étage du Manoir. Les arbres du parc autour de la bâtisse commençaient à mourir, comme torturés par des esprits malfaisants et bientôt on commença à appeler le manoir « Phantom Manor ».
Trente années plus tard, en 1890, deux domestiques réussirent à s'enfuir du manoir, où ils disaient avoir été tyrannisés par des esprits maléfiques dont un semblait être M. Ravenswood. Le manoir fut rouvert aux plus courageux... qui apprendront que le fiancé avait en fait été pendu par M. Ravenswood et son corps caché quelque part dans le manoir.
Si par hasard vous vous retrouviez un jour dans une vieille ville de l'Ouest, et que vous aperceviez un vieux manoir abandonné sur une petite colline, pourquoi ne pas oser passer les portes de cette maison, juste un instant, vous, mortel...
Les coulisses de l’attraction :
Cette attraction utilise de nombreux effets spéciaux en voici quelques uns.
Le premier est le système de déplacement Omnimover qui offre un déplacement silencieux et en douceur permettant une bonne écoute des effets sonores.
Le second est l'utilisation d'audio-animatronics.
Voici les autres effets spéciaux par ordre d'apparition.
La salle d'entrée qui s'allonge, la salle étirante, est un ascenceur spécialement conçu par Otis. Il n'est pas monobloc et ressemble à celui installé sous la pyramide du Louvre. Les papiers-peints et décos des murs sont enroulés lorsque l'ascenseur est en position haute. Chaque attraction possède deux de ces ascenseurs.
Le corridor des portraits et des bustes utilise des dessins réalisés par Marc Davis, qui selon l'angle de vue changent d'aspect. Pour les portraits, c'est l'utilisation d'une double peinture qui donne cet effet. L'une des peintures contient des matières sensibles aux ultraviolets. Des lampes spéciales permettent de passer d'un éclairage à l'autre par une lente transition. Mais ce n'était pas le cas à l'ouverture de l'attraction. Le changement se faisaient par flashs brusques. Pour les bustes c'est un procédé (breveté par Disney, numéro 5407391 de l'office des brevets américains). Les bustes sont représentés de façon négative mais très précise et sont éclairés par devant,le reste étant totalement noir.

L'illusion d'optique ainsi créée fait croire au cerveau que le buste est en relief et si l'on se déplace l'image semble dirigée vers l'observateur.
Ensuite les visteurs doivent embarquer dans l'un des doombuggies, un omnimoverLe couloir sans fin est un vrai long couloir mais en raison de la présence de miroirs semble être plus long encore. Le couloir est découpé en plusieurs sections séparées par des miroirs semi-réfléchissant. Cela permet de donner l'impression qu'un candelabre flotte par étapes jusqu'à ce que la mariée défunte soit visible, au loin en train de le tenir dans la main. La salle suivante présente un cercueil disposé dans une veranda-serre prévue à l'origine plutôt pour les fleurs. Le cercueil s'entrouvre, poussé de l'intérieur par des mains de squelettes. C'est un simple audio-animotronics, comme les portes qui suivent.

La scène suivante évoque une scéance de spiritisme dans une véranda du manoir, c'est la Séance de spiritisme de Mme Léota. Dans une sphère en cristal posée sur une table en mouvement, la tête de Madame Léota est visible. Elle annonce la malédiction du lieu. Cet effet spécial utilisa jusqu'à la fin des années 1980, un système de projection à 90° d'un film à travers les parois de la sphère sur la surface d'un visage de couleur neutre. Le visage projeté est celui de Leota Toombs une imagineer maquettiste. La voix est celle d'Eleanor Audley. A la fin des années 1980, la technologie numérique a permis de remplacer le film d'une minute projeté en boucle par un système de disque laser vidéo. Un système par fibre optique amenait l'image jusque dans la sphère. Cela résolut de nombreux incidents de bandes cassées. Juqu'en octobre 2001, le système projetait l'image sur les parois de la sphère depuis l'intérieur de la tête. Mais ce système affaiblissait la qualité de l'image restituée. L'image est donc actuellement amenée par fibre optique depuis le disque laser jusque devant la sphère et projetée sur la tête depuis l'extérieur. Chacun de ces systèmes a été breveté par Disney.
La salle de bal utilise la technique dite des fantômes gris (Pepper Ghost) inventée pour les besoins du cinéma :
Une salle vide est montrée au public depuis un espace surélévé. Une vitre placée en oblique sépare la salle en deux et offre une surface de réflection. Une partie de la salle est décorée avec les accessoires désirés. Sous les visiteurs une salle contient des personnages disposés comme s'ils étaient dans la salle mais de façon symétrique. Ici ce sont des audio-animatronics éclairés par intermittence pour simuler leurs apparitions-disparitions. L'image des personnages est réfléchie sur la paroie vitrée.
Ce même principe est utilisé au début de l’attraction où l’on voit apparaître la mariée fantomatique.
Ensuite la "visite" se poursuit par la traversée d'un cimetière très peuplé, essentiellement d'audio-animatronics. Cette partie se découpe en plusieurs zones : les catacombes, la ville fantôme et le canyon du Fantôme.
A la fin un couloir décoré de miroirs sur un côté permet, de se regarder mais une surprise apparaît au dessus de la tête des visiteurs en la personne d'un squelette (ou fantôme) sur chacun des dommbuggies.
La descente du véhicule se fait dans une salle située à côté et au dessus de celle d'embarquement, d'où l'impression d'apparition depuis le plafond dans cette dernière. Ensuite le visiteur sort par le sous-sol du manoir, en bordure de la rivière. Certaines versions de l'attraction étendent le monde fantasmagorique par un petit cimetière.
Leota Thomas :
Leota Thomas (nee Toombs)est une employée de WED enterprises (maintenant Walt Disney Imagineering).
Elle est surtout connu pour son visage de Madame Leota (La tête qui s'exprime dans la boule de Crystal)
La voie du personnage (VO) est cependant celle de l'actrice Eleanor Audley
Le principe de Madame leota et de projeter un film digital sous forme de loop.
On peut cependant revoir Leota Thomas dans une autre scène
située juste aprés notre descente des doombuggies à proximité de la porte de sortie.La mariée à cet emplacement n'est autre que Leota sans maquillage disant"Hurry back, hurry back,"il s'agit là de la voix de Madame Thomas.
Madame thomas est également imortalisé sur une tombe crée par l'imagineering qui rendit hommage à de nombreux imagineer;
avec en ce qui la concerne cette inscrïption:
Dear sweet Leota
Beloved by all
In regions beyond now,
But having a ball
L'autre trucage génial du manoir hanté est l'apparition de la tête animée de « Madame Leota » dans une boule de cristal posée sur un guéridon. Cette tête parlante mérite la palme du fantôme le plus original. Leota Thomas, la créatrice des costumes de l'attraction, lui a prêté son visage pendant les premiers tests des effets spéciaux.
Elle a si bien joué le rôle que son visage apparaît encore aujourd'hui devant les visiteurs stupéfaits ! Là encore, il ne s'agit pas d'un hologramme. La boule de cristal contient un écran dépoli qui a la forme d'un visage féminin.
Il est entouré par une perruque blanche qui masque l'arrière du dispositif : un miroir incliné à 45°. Un projecteur de cinéma est placé sous la boule et projette sur le miroir les images du visage d'une comédienne aux yeux et à la bouche fortement soulignés de maquillage. Cette projection se reflète sur le miroir et vient s'encastrer dans l'écran en forme de visage.
Lorsque l'on regarde l'effet produit à l'extérieur de la boule, on jurerait voir un visage en trois dimensions qui s'anime.
Leota fit également une apparition dans un film datant de 1988 intitulé Not since Casanova ( http://www.imdb.com/title/tt0095755/fullcredits )
Né le 27 mai 1911 à St Louis, Missouri, le jeune Vincent voyagea beaucoup à travers l'Europe avant d'étudier à la glorieuse université de Yale, puis ensuite à Londres, aux Beaux-Arts. En 1935 il fit ses débuts en tant qu'acteur, à Broadway, pour une version de Chicago. Très vite il se fit repérer par Universal qui l'engagea et le fit tourner dans son premier film en 1938 : Service de Luxe, une comédie aujourd'hui oubliée, et qui ne connut même pas le succès à cette époque. Ce fut le début d'une longue carrière cinématographique. Pourtant suite au film, il repartit travailler à Broadway. Il faut dire qu'Universal le cantonnait dans des seconds rôles pour des films sans envergure. En 1940 son contrat prit fin et il signa pour la 20th Century Fox, où il débuta par des films historiques, Brigham Young - Frontiersman, et Hudson's Bay. Sans grand succès non plus. Il retourna à Broadway pour une pièce, Angel Street, qui allait l'éloigner du cinéma pendant trois années.
Il fit son retour en 1943 avec The Song of Bernadette, un drame. Et un succès. Puis il enchaîna par d'autres films, à succès également. Il commença à acquérir une jolie réputation qui lui permirent de décrocher en 1946 le premier rôle principal de sa carrière pour Shock, un thriller horrifique où il incarne un psychiatre psychopathe. La même année, Dragonwyck le vit interpréter un autre rôle de méchant, une étiquette qui ne le quittera plus. En 1947 son contrat pris fin avec la Fox, et il resta en freelance. Jusqu'en 1952 où, lassé du système, il retourna à Broadway.Pourtant, il fit son retour dès 1953.Ici commence la grande carrière qu'on connaît. Il obtint le rôle principal du fameux House of Wax de André De Toth. Le remake d'un classique (Mystery of the Wax Museum, 1933, Michael Curtiz). Pourtant, un nouveau genre de films d'horreur était en train de naître et Price devenait une figure de proue du genre.

Le film, tourné en 3D, fut un carton. Parallèlement, sur les planches, Price connut un grand succès.Au cinéma, où il enchaînait les films à rythme industriel, ses rôles se diversifièrent, mais le bonhomme garda une attirance particulière pour l'horreur. En 1958, il joua dans deux films reconnus : La Mouche noire (Kurt Neumann) et La Nuit de tous les mystères (William Castle). D'ailleurs à l'orée des 60's, Price allait apparaître uniquement dans des films d'horreur.
 

Durant les années 60, il devint véritablement un acteur mythique, principalement du fait de ses collaborations régulières pour Roger Corman, avec qui il tourna dans huit adaptations d'Edgar Poe devenues aujourd'hui de grands classiques de l'horreur. Cela commença dès 1960 avec la Chute de la Maison Usher, puis se continua avec entre autres avec La Chambre des Tortures (1961), le Corbeau (1963), Le Masque de la Mort Rouge (1964), La Tombe de Ligeia (1965)... Plus un nombre incroyable de films géniaux qu'il serait trop long à énumérer ici. Price participa aussi à des films comme The Comedy of Terrors (Jacques Tourneur, 1965) ou Dr. Goldfoot and the Bikini Machine (Norman Taurog, 1965), clairement parodiques. Du reste, avec nombre de ses collègues du cinéma d'horreur (Boris Karloff, Peter Lorre...), il n'hésita pas à parodier son image.
Bref la décennie des 60's fut une période dorée pour l'épouvante gothique, période où sévissait aussi la Hammer en Angleterre et Mario Bava en Italie... Des films puisant dans les réservoirs de l'horreur, à qui ils donnèrent un style tantôt macabre et mélancolique tantôt macabre et comique. Mais en tout cas une période qui marqua nombre de personnalités, telles que Tim Burton, par exemple, qui s'en réclame ouvertement. Vincent Price avait définitivement rejoint la caste des acteurs cultes du genre,
 et avec ses collègues anglais Peter Cushing et Christopher Lee, il dominait le genre.Les années 70 virent l'acteur ralentir un peu ses activités, malgré les deux autres classiques que sont L'Abominable Dr. Phibes (Robert Fuest, 1971) et Le Retour de l'Abominable Dr. Phibes (Robert Fuest, 1972).
Il ne s'arrêta pourtant pas de tourner. Mais rien d'aussi notable que ses prestations des 60's. Pourtant, toujours très ouvert d'esprit, il contribua à amener le cinéma d'horreur dans la musique rock en prêtant son timbre de voix caverneux à l'album Welcome to My Nightmare d'Alice Cooper, en 1975, pour la chanson Black Widow. Il contribua aussi aux tournées de Cooper, avec qui il apparut régulièrement sur scène.
En 1982, il participa aussi à un court-métrage de Disney, réalisé par un de ses fans, alors inconnu : Tim Burton. Le résultat fut Vincent, court-métrage d'animation de cinq minutes, où Price donna sa voix en tant que narrateur. Du reste, durant les 80's, il utilisa plus sa voix que son physique. Il doubla ainsi quelques dessins animés, dont le Scooby-Doo de la Hanna-Barbera.
En 1990, il tourna dans le Edward aux Mains d'Argent de Tim Burton, où il interpréta le rôle du créateur d'Edward, qui mourut avant d'avoir achevé sa création. Ce rôle fut son dernier au cinéma. Price resta ainsi sur un chef-d'oeuvre réalisé par son fan le plus emblématique, qui lui offritCe fut son vrai tombé de rideau, sa participation au téléfilm The Heart of Justice (1993) n'étant pas vraiment représentative de sa carrière.
Vincent Price décéda à Los Angeles le 25 octobre 1993, à l'âge de 82 ans, officiellement des suites d'un cancer du poumon. Officieusement, selon son ami Tim Burton, Price se laissa mourir suite au décès de sa femme survenu un an plus tôt... Fin de vie gothique qui n'est pas sans rappeler les films de Corman... ici un rôle taillé sur mesure...
Vincent Price restera comme l'un des acteurs les plus charismatiques et symboliques du genre.
Vincent Price :
Sa filmographie, impeccable, témoigne de son affection sans bornes pour le genre. Price inspira nombre d'artistes, au cinéma tant qu'en musique. Sa mort, ainsi que celle, un an plus tard, de Peter Cushing, laissa un grand vide, malgré le fait que les deux bonhommes ne se montraient plus devant les caméras. Reste que personne, depuis, n'a été en mesure de pouvoir être comparé à ces génies, entièrement dévoués au genre, et qui surent jouer de leur image tant au cinéma qu'en dehors (Vincent Price, à l'enterrement de Bela Lugosi, demanda ainsi à Peter Lorre s'il pensait qu'il ne serait pas plus sage de planter un pieu dans le coeur du cadavre...).
Boot Hill:

 

Situé sur une petite colline dominant Rivers of the Far West, ce cimetière décrépi a été construit à l’origine pour abriter les dépouilles des propriétaires de Phantom Manor.
Les boot hill étaient en fait,dans le vieil ouest ,destinés à y enterrer les indesirables.
Lien vers l'un des plus célèbres Boot Hill du vieil ouest :
http://maclir.dyndns.org/writing/western/photo05.html
Filmographie sélective :
- 1990 : Edward aux Mains d'Argent
- 1988 : Flic ou Zombie
- 1980 : Le Club des Monstres
- 1973 : Théâtre de sang
- 1972 : Le Retour de l'Abominable Dr. Phibes
- 1971 : L'Abominable Dr. Phibes
- 1965 : Dr Goldfoot and the Bikini Machine
- 1965 : War-Gods of the Deep
- 1965 : La Tombe de Ligeia
- 1964 : Le Masque de la Mort Rouge
- 1964 : Le Croque-mort s'en mêle
- 1963 : Twice-Told Tales
- 1963 : La Malédiction d'Arkham
- 1963 : Le Corbeau
- 1962 : L'Empire de la Terreur
- 1961 : La Chambre des Tortures
- 1960 : La Chute de la Maison Usher
- 1959 : La Nuit de tous les Mystères
- 1958 : La Mouche Noire
- 1953 : L'Homme au Masque de Cire.