L'AUBERGE DE CENDRILLON
L'histoire
L’Auberge de Cendrillon
A l’Auberge de Cendrillon, un peu à l’écart de la joyeuse animation de Fantasyland, les visiteurs de Disneyland Paris peuvent faire l’une des meilleures haltes gourmandes du Parc dans la splendide salle de banquet médiévale donnant sur la cour du Château de la Belle au Bois Dormant.
L’Auberge de Cendrillon s’inspire du Grand Classique Disney Cendrillon sorti en 1950 et du célèbre conte de fées de l’écrivain français Charles Perrault. Le film d’animation Disney a été pressenti pour trois Oscars, ceux du meilleur son, de la meilleure musique originale et de la meilleure chanson originale «Bibbidi-Bobbidi-Boo » et fait partie des Grands Classiques Disney les plus appréciés du public.
L’Auberge de Cendrillon, rappelle l’architecture du manoir du Grand Classique Disney «Cendrillon », architecture marquée par le style de la province française. L’une des caractéristiques de ce manoir paré de splendides parterres de fleurs, d’une cour et d’une délicate façade rose, est la tour qui abritait la chambre de Cendrillon.
Le restaurant se subdivise en trois salles, l’une d’entre elles comportant des boxes.
Les salles sont toutes décorées de peintures murales racontant l’histoire de Cendrillon, une cheminée de pierre apporte sa note chaleureuse alors que miroirs biseautés et tentures de velours ajoutent une touche royale au décor.
Que l’on mange à l’intérieur ou à l’extérieur, on ne peut qu’apercevoir le scintillant carrosse de Cendrillon trônant devant la grande salle.
A l’entrée du restaurant, une statue de bronze de la jeune héroïne se dresse sur une petite fontaine nommée Fontaine de Cendrillon qu’entoure un petit bassin dans laquelle elle se réfléchit.
DESIGN extérieur
Origine du conte
Comme beaucoup d'autres contes, Cendrillon a une longue histoire, et son origine est mal connue. Les premières traces de cette histoire remonteraient à la Chine du IXe siècle, ce qui expliquerait l'importance donnée au pied de Cendrillon, le pied étant un motif récurrent, chargé d'érotisme, dans la littérature chinoise. Ulf Diederichs a recensé plus de 400 variantes de ce conte.
Les versions les plus célèbres sont celles de Charles Perrault (Cendrillon ou La petite pantoufle de verre, 1697) et celle des frères Grimm. La variante de Perrault, avec la citrouille se transformant en carrosse, a été la principale source de Walt Disney lors de la réalisation de son dessin animé Cinderella .
La version de Perrault (Cendrillon ou La petite pantoufle de verre) présente déjà une importante différence avec la version des frères Grimm : le prince tente de retenir cendrillon en enduisant de poix l'escalier.
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Dans d'autres versions, Cendrillon laisse tomber intentionnellement sa pantoufle pour que le prince la retrouve.
On observe ici que ces contes sont bien plus anciens que les versions courantes, et qu'ils ont été adaptés pour les enfants alors qu'à l'origine ils servaient à véhiculer un certain nombre de principes. D'autres versions du conte parlent d'un anneau, qui n'irait qu'à Cendrillon. Dans un certain nombre de versions ce ne sont pas les bonnes fées qui aident Cendrillon, mais sa mère morte, qui apparaît alors sous la forme d'une chèvre ou d'une vache (dans la version de Perrault c'est sa marraine). Le bal dure parfois plusieurs jours, et Cendrillon rentre chez elle avant minuit le premier jour. La plupart des contes sont directement issus des anciennes traditions populaires et recèlent beaucoup de sagesse. Dans celui-ci, il faut noter que même si le thème de la justice du destin est clairement identifiable dans toutes les versions, les conteurs ne sont pas tous d'accord sur le second thème à aborder : la punition ou le pardon. Cette différence vient surtout des tentatives d'adaptation pour les enfants. En effet, dans la version de Perrault, les soeurs sont pardonnées par cendrillon, alors que dans celle des frères Grimm, les soeurs sont doublement punies, il y a d'une part le fruit de leur auto-mutilation et d'autre part elles finissent aveugles. Mais les frères Grimm sont très modérés, il existe en effet une version dans laquelle les soeurs sont condamnées à danser avec des chaussures de métal chauffées au rouge jusqu'à ce que mort s'en suive. Un tel châtiment (dont la brutalité, si elle surprend notre sensibilité moderne, rappelle que les contes ont la vocation morale des apologues et qu'ils mettent en garde contre les tentations du mal), se trouve cependant dans la Blanche-Neige des mêmes Grimm. La raison du nom de Cendrillon est en partie dévoilée par Perrault. Cendrillon est le surnom donné par la plus jeune des deux belles-soeurs, en raison des cendres provenant de l'âtre qui maculent les haillons de l'héroïne, mais surtout parce que "cendrillon" était autrefois le nom d'un chaudron qui restait dans l'âtre. Beaucoup de gens affirment que la pantoufle de Cendrillon était de vair et non pas de verre. L'édition de 1697 des contes de Charles Perrault s'intitule bien "la pantoufle de verre", donnée traditionnelle dans le folklore, puisqu'on retrouve des pantoufles de verre ou cristal dans les contes catalans, écossais, irlandais. Il n'empêche que Balzac et Littré voulaient, au nom de la raison, corriger cette graphie en vair (petit-gris, écureuil). Cendrillon irait alors danser en chaussures fourrées. Cette correction n'apporte cependant pas toute satisfaction, car outre que l'on ne fourra jamais par le passé de petit-gris des chaussures, de tels souliers ne semblent pas adaptés à la danse. Sagement, il faut conserver ces poétiques et merveilleuses pantoufles de verre. |